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"L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt 

Jérémy TRACQ
Né le 12 janvier 1987 à St-Jean-de-Maurienne
Originaire de Bessans (Savoie - 73)

 

Maire de Bessans


Vice-président de la
Communauté de Communes
Haute-Maurienne Vanoise



Vice-Président du
Syndicat du Pays de Maurienne



Président de la
Mission Locale Jeunes Pays de Maurienne



Vice-président du
Centre "La Bessannaise"



Adhérent à Les Républicains


Correspondant Local de Presse
pour le Dauphiné Libéré


 

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 10:20
Bessans : mobilisation pour l'avenir de l'école

Elus, parents, enseignants et enfants de Bessans étaient réunis vendredi devant l'école du village pour protester contre la menace de fermeture d'une classe à la rentrée 2015.

 

Voici le communiqué diffusé suite à ce rassemblement :

 

Ils étaient un peu plus de quarante à la sortie des classes, rassemblés devant l'école Félicie Pautas pour montrer toute leur détermination à défendre ensemble le maintien de deux classes, alors que la Direction Académique des Services de l'Education Nationale envisage un passage en classe unique pour la prochaine année scolaire.

 

Munis d'affiches et de banderoles avec des slogans explicites comme "Non à la fermeture de classe" et "Ecole en danger, tous concernés, tous mobilisés", ils ont échangé sur l'évolution de la situation, dans le prolongement d'une réunion entre élus, parents et enseignants qui s'est tenue en mairie le dimanche 29 mars.

 

L'affaire a débuté le 15 décembre 2014, date à laquelle la Commune a reçu de la part du Directeur Académique des Services de l'Education Nationale un courrier informant de l'éventualité de retirer un poste de l'école de Bessans à la rentrée 2016 si aucune évolution des effectifs n'était constatée (21 élèves aujourd'hui, 20 prévus en 2015, puis un retour à 21 en 2016 et une montée à 23 en 2017).

 

Plusieurs échanges entre les élus de Bessans et Christian Julien, Inspecteur de la circonscription, ont permis d'évaluer la situation et d'évoquer les différentes possibilités à envisager.

 

Seulement, fin mars, lors d'un rendez-vous en mairie de Bonneval-sur-Arc, Christian Julien a indiqué qu'un poste pourrait finalement être retiré de l'école de Bessans dès la rentrée 2015 !

 

Cette information, confirmée par plusieurs sources, a entrainé une réaction rapide et concertée de la part des acteurs concernés, déterminés à s'opposer ensemble avec fermeté à cette éventuelle décision, qui ne laisse aucun délai pour mener une concertation sereine sur le sujet.

 

Deux courriers ont été conjointement adressés aux Services de l'Education Nationale (l'un signé du maire, l'autre de l'ensemble des parents et futurs parents d'élèves), afin d'exposer les arguments justifiant le maintien de deux classes et d'insister sur toutes les difficultés à organiser un regroupement pédagogique avec Bonneval-sur-Arc :

 

  • La perte d'une classe pour un village comme Bessans serait fortement préjudiciable au dynamisme de la commune et à son développement. Alors que Monsieur le Premier Ministre vient d'annoncer une série de mesures en faveur de la ruralité, le maintien de deux classes apparaît indispensable pour l'avenir de la commune rurale et montagnarde qu'est Bessans.

 

  • Une éventuelle fermeture de classe conduirait à ne plus accepter les enfants de petite et moyenne section de maternelle, ce qui générerait des difficultés pour les familles à scolariser les enfants concernés dans une autre école.

 

  • Ne plus accueillir les enfants de petite et moyenne section de maternelle accentuerait aussi les problèmes liés aux modes de garde des jeunes enfants. Cela impacterait l'activité professionnelle de nombreux parents, notamment en saison.

 

  • Le passage en classe unique impliquerait la présence d'un seul enseignant pour s'occuper d'environ 20 enfants, répartis sur six niveaux de la grande section de maternelle au CM2. Cela n'apparaît pas satisfaisant pour la qualité de l'enseignement.

 

  • La perte de deux sections de maternelle pourrait entrainer la suppression du poste d'assistante maternelle, occupé par une habitante du village depuis de nombreuses années.

 

  • Les villages de Bessans et de Bonneval-sur-Arc sont situés à plus de 7 kilomètres de distance, avec une route qui présente des dangers évidents pour une circulation quotidienne avec de jeunes enfants.

 

  • Un éventuel regroupement pédagogique nécessiterait la mise en place de transports scolaires, lesquels généreraient un coût important pour les familles, mais aussi pour les collectivités amenées à financer ce service. Il faudrait en plus ajouter un coût supplémentaire lié aux besoins en restauration scolaire.

 

Lors du rassemblement, le maire Jérémy Tracq, présent aux côtés des familles et des enseignantes comme une large partie de l'équipe municipale, a salué la mobilisation de chacun et indiqué "que plusieurs élus départementaux et nationaux ont été alertés sur la situation et sont d'ores et déjà intervenus pour soutenir la démarche".

 

Il espère désormais qu'au-delà des éléments de réponse encourageants apportés aux parents par l'Inspecteur de la circonscription dans un courrier daté du 2 avril 2015, le Directeur Académique daignera donner une suite rapide à la demande formulée par écrit et par oral d'un rendez-vous en présence d'élus et de parents d'élèves.

 

"Si les décisions attendues pour le 10 avril venaient à nous être défavorables, il est évident que nous entreprendrons d'autres actions qui seront mises en œuvre rapidement. On ne peut pas admettre qu'une école ne comportant que deux classes soit considérée de cette manière. Les effectifs actuels et les perspectives futures ne justifient pas une telle décision", conclut-il.

Bessans : mobilisation pour l'avenir de l'école
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commentaires

F
Depuis mon enfance il y a toujours eu 2 instituteurs à Bessans, c'est ça le progres, bon courage
Répondre
J
Merci beaucoup pour ce message !