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"L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt 

Jérémy TRACQ
Né le 12 janvier 1987 à St-Jean-de-Maurienne
Originaire de Bessans (Savoie - 73)

 

Maire de Bessans


Vice-président de la
Communauté de Communes
Haute-Maurienne Vanoise



Vice-Président du
Syndicat du Pays de Maurienne



Président de la
Mission Locale Jeunes Pays de Maurienne



Vice-président du
Centre "La Bessannaise"



Adhérent à Les Républicains


Correspondant Local de Presse
pour le Dauphiné Libéré


 

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Par téléphone : 06 89 49 12 24

Par mail : jeremy.tracq@orange.fr

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 18:57

Les infirmiers libéraux de montagne sont actuellement confrontés à un problème lié à la facturation de leurs frais de déplacement (indemnités horokilométriques). La Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) de la Savoie souhaite modifier le mode de calcul, en s'appuyant sur des dispositions réglementaires et législatives nationales.

 

Cette mesure, qui peut paraitre louable pour une meilleure maitrise des dépenses, ne prend malheureusement absolument pas en considération les spécificités des zones de montagne.

 

Ainsi, si les nouvelles dispositions sont appliquées, la prise en charge à domicile des patients dans le besoin, en premier lieu les personnes âgées, est menacée. A terme, les cabinets d'infirmiers risquent même de disparaitre de nos territoires ruraux de montagne.

 

Alors que depuis des années, les gouvernements successifs s'accordent sur la nécessité de favoriser le maintien à domicile, cette mesure va totalement à l'encontre.

 

Sans soins à domicile, les personnes âgées devront intégrer des établissements (qui ne sont pas en capacité aujourd'hui d'absorber une plus forte demande et coûtent très cher). Il y a fort à parier qu'aucune économie ne sera réalisée.

 

Les démarches entreprises par bon nombre d'élus locaux et départementaux pour que la position soit revue a permis des avancées récentes.

 

Des réunions entre le Collectif des infirmiers libéraux de montagne et la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) ont permis d'aboutir à un accord : il a été accepté le maintien du système de facturation des frais de déplacement en l'état actuel, et ce jusqu'à la renégociation nationale de la nomenclature, programmée début 2017.

 

Si cette décision est positive pour les infirmiers savoyards, et bien entendu pour les patients, tout n'est pas résolu : l'enjeu sera désormais que les spécificités des zones de montagne soient prises en compte dans la nomenclature nationale, tout en choisissant un système pertinent et viable.

 

La vigilance reste donc de mise sur ce dossier, dont j'ai pu mesurer combien il suscite de vives et légitimes inquiétudes parmi les habitants.

 

Si nos territoires de montagne ont évidemment besoin de projets de développement, tout cela n'a de sens qu'avec l'existence et la pérennisation des services aux personnes les plus élémentaires.

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