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"L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt 

Jérémy TRACQ
Né le 12 janvier 1987 à St-Jean-de-Maurienne
Originaire de Bessans (Savoie - 73)

 

Maire de Bessans


Vice-président de la
Communauté de Communes
Haute-Maurienne Vanoise



Vice-Président du
Syndicat du Pays de Maurienne



Président de la
Mission Locale Jeunes Pays de Maurienne



Vice-président du
Centre "La Bessannaise"



Adhérent à Les Républicains


Correspondant Local de Presse
pour le Dauphiné Libéré


 

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Par téléphone : 06 89 49 12 24

Par mail : jeremy.tracq@orange.fr

Par courrier : Rue du petit Saint Jean
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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 16:31
Présidentielle 2017 : Chronique d'une défaite annoncée...

Au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, différents sentiments peuvent animer les électrices et électeurs de la droite et du centre... mais certainement pas celui de la surprise.

 

Les résultats communiqués dès 20 heures par les médias nationaux (et même avant par certains médias étrangers) sont absolument logiques et prévisibles, c'est le contraire qui aurait été surprenant.

 

Quelques jours avant le premier tour, interviewé par l'hebdomadaire "La Maurienne", je déclarais à propos de François Fillon : "Les affaires ont clairement entaché sa crédibilité, même si le programme qu'il porte est à mon sens le meilleur pour la France, plébiscité lors des primaires par près de 4 millions de Français, en rupture totale avec ce qui se fait depuis 5 ans. A titre personnel, j'étais partisan du retrait de François Fillon de son propre chef, par exemplarité, au profit d'un autre candidat, mais ceci dit, je n'ai pas voulu participer au lynchage. Je reste convaincu que son programme est le meilleur pour la France".

 

Aujourd'hui, je n'ai pas changé d'avis.

 

Le programme porté par le candidat de la droite et du centre était pour moi le plus clair et le meilleur pour redresser notre pays (même si j'ai exprimé quelques réserves sur certaines prises de position, notamment le rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine ou la place importante accordée aux côtés de François Fillon à "Sens commun").

 

Seulement, dans une élection présidentielle, avoir un bon programme ne suffit pas.

 

Charles de Gaulle disait de cette élection qu'elle est "la rencontre d'un homme et d'un peuple". Il avait (comme très souvent) raison, et à ce titre, la rencontre entre François Fillon et le peuple français était depuis plusieurs semaines devenue impossible.

 

Hier, nous n'avons pas vécu le rejet des partis traditionnels constituant la droite et le centre. Nous n'avons pas vécu non plus la défaite des idées portées par les partis de droite républicaine.

Nous avons assisté à une défaite au nom de "la morale", la défaite de François Fillon, liée aux affaires dans lesquelles il est englué depuis la fin du mois de janvier. Les Français ont montré qu'ils aspirent à davantage d'exemplarité de la part de leurs élus, d'autant plus lorsqu'on entend leur demander des efforts nécessaires mais conséquents.

 

En tant qu'élu local, attaché depuis toujours aux valeurs de ma famille politique, celle de la droite et du centre, je n'ai pas souhaité participer au lynchage du candidat désigné lors de la primaire.

Je n'ai pas non plus été comme certains élus et sympathisants, notamment sur notre territoire, qui après avoir soutenu et idolâtré François Fillon, ont rejoint un autre candidat par pur opportunisme.

 

J'ai simplement pris du recul sur la campagne électorale de la présidentielle pour mieux me concentrer sur celle des législatives qui auront lieu les 11 et 18 juin.

 

Force est de constater que cette élection présidentielle était tout à fait gagnable pour la droite et le centre, si les bonnes décisions avaient été prises dès la fin du mois de janvier. L'analyse de la campagne et des résultats montre que les Français souhaitent l'alternance et qu'une campagne sereine et sans affaires aurait permis une victoire incontestable.

 

Emmanuel Macron, s'il réussit son pari de ne pas laisser le Front National virer en tête au premier tour, dispose d'un socle relativement fragile et devra, s'il confirme son succès, composer pour gouverner.

 

Le Front National, après avoir dominé plusieurs élections intermédiaires avec des scores supérieurs à 25% au premier tour, est finalement juste au-dessus des 20% et ne dispose d'aucune dynamique.

 

Les sympathisants socialistes, tiraillés entre la tentation du "vote utile" et la montée de Jean-Luc Mélenchon, ont fini par abandonner leur candidat légitime, Benoît Hamon, qui a pourtant fait marque d'une certaine dignité tout au long de la campagne.

 

Comme le disait Alain Juppé (que j'ai soutenu lors des primaires de la droite et du centre), le 6 mars dernier : "Quel gâchis !".

 

Il convient maintenant de nous tourner vers l'avenir, celui des élections législatives qui auront lieu dans quelques semaines. A nous, sympathisants de la droite et du centre, de nous mobiliser pour obtenir une majorité parlementaire claire et solide, et démontrer ainsi que nos idées sont celles que les Français souhaitent voir mises en œuvre pour réussir l'indispensable redressement de la France.

 

 

A Bessans et en Haute-Maurienne

Au niveau local, je me réjouis de constater qu'une fois encore, les électrices et électeurs, en plus de s'être mobilisés pour aller voter en masse, ont fait preuve de modération. A Bessans, Bonneval-sur-Arc et Val Cenis, François Fillon et Emmanuel Macron sont plébiscités, largement devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

Voilà qui vient couper court à certaines idées reçues selon lesquelles les habitants des villages les plus ruraux et les plus "retirés", sont les plus extrêmes.

On ne peut pas parler de modération en revanche dans d'autres communes de Maurienne (pourtant bien moins excentrées géographiquement), à commencer par la capitale mauriennaise, Saint-Jean-de-Maurienne, où Marine Le Pen termine nettement en tête...

 

Retrouvez les résultats détaillés pour Bessans sur le site Internet communal.

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