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"L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt 

Jérémy TRACQ
Né le 12 janvier 1987 à St-Jean-de-Maurienne
Originaire de Bessans (Savoie - 73)

 

Maire de Bessans


Vice-président de la
Communauté de Communes
Haute-Maurienne Vanoise



Vice-Président du
Syndicat du Pays de Maurienne



Président de la
Mission Locale Jeunes Pays de Maurienne



Vice-président du
Centre "La Bessannaise"



Adhérent à Les Républicains


Correspondant Local de Presse
pour le Dauphiné Libéré


 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:01

Rozenn-Hars---2013.jpgPlus de cent personnes ont participé jeudi 19 septembre à la réunion cantonale de Rozenn Hars, Conseillère générale du canton de Lanslebourg-Mont-Cenis.


Dans la Maison de Val Cenis à Lanslebourg, des habitants venus des différents villages de Haute-Maurienne avaient fait le déplacement pour échanger avec l’élue départementale.

Même ses farouches opposants, aussi sectaires qu'à leur habitude, étaient présents.


Aux côté de Rozenn Hars se trouvaient :

  • Hervé Gaymard, Député de la 2e circonscription de la Savoie et Président du Conseil général.
  • Jean-Pierre Vial, Sénateur de la Savoie et Vice-président du Conseil général.
  • Michel Dantin, Député européen.

Des chefs de services du Conseil général de la Savoie avaient également fait le déplacement.


Après avoir remercié les personnes présentes, Rozenn Hars a laissé la parole à son président Hervé Gaymard.


Ce dernier a tenu à rappeler les compétences obligatoires et facultatives exercées par le Département, en ne manquant pas de souligner la politique très volontariste du Conseil Général de la Savoie dans de nombreux domaines.


Il a également fait le point sur les évolutions à venir pour les cantons, qui seront redécoupés en 2015 (plus de communes par canton et des binômes élus pour représenter les habitants).


Rozenn Hars, Vice-présidente déléguée à la vie sociale et aux actions humanitaires (le domaine le plus important en moyens financiers mobilisés), a ensuite évoqué les sommes considérables investies par le Département.

 Sur trois ans, 6,5 millions d’euros ont été attribués pour aider des projets locaux et 4 millions euros de travaux ont été réalisés sur les routes du canton de Lanslebourg-Mont-Cenis.


La suite de la réunion a été consacrée à des échanges avec le public autour de diverses questions.


Biathlon


Faisant remarquer l’absence de mention du biathlon dans le document remis par Rozenn Hars aux participants, Daniel Personnaz, Maire de Bessans, a eu la confirmation que le Département entend poursuivre son soutien au développement du centre d’entraînement permanent de Haute-Maurienne.


Lits froids


Au niveau touristique, le problème des "lits froids" (ces lits inoccupés qui ne sont pas ou peu mis en location par leurs propriétaires) existe dans de très nombreuses stations. Hervé Gaymard a insisté sur la nécessité de trouver des moyens d’inciter les propriétaires à louer.


Vacances scolaires


Une interrogation revient beaucoup chez les professionnels du tourisme, celle des conséquences de la réforme des rythmes scolaires sur les périodes des vacances.

Les élus du Conseil Général de la Savoie, particulièrement ceux qui ont également un mandat de parlementaire, font leur maximum pour que soient pris en compte les enjeux touristiques dans ce dossier.


Charte du Parc National de la Vanoise

 

Membre du bureau de l’association "T.M Vivre en Vanoise", je porte évidemment une attention particulière à l’évolution du projet de charte du Parc National de la Vanoise (PNV). Convaincu que suite à l’avis négatif émis par les communes concernées, les ajustements promis par la Direction du Parc ne changeront rien à l’esprit du document, j’ai interrogé les élus départementaux sur leur position actuelle, eux qui avaient jusque là émis de sérieuses réserves sur la Charte sans la rejeter totalement.


La réponse a été claire : le Conseil Général de la Savoie soutient la position des communes. Il ne se prononcera pas favorablement sur un document que les communes rejettent massivement.


Daniel Jorcin, administrateur du PNV, a précisé que la cartographie présente dans la Charte allait être retirée du document, suite aux réserves émises par les commissaires enquêteurs et une décision du Conseil d’Etat. Cela est regrettable car si la cartographie ne satisfaisait pas toutes les communes, elle était le fruit d’une négociation avec les élus et constituait la seule véritable orientation politique de la Charte.


Hervé Gaymard a évoqué un "gâchis total", fustigeant ceux qui accusent à tord les communes de vouloir urbaniser la zone centrale du Parc, alors qu’il n’en a jamais été question.


Il a rappelé que les éléments contenus dans la Charte pourraient, si cette dernière était validée, être considérés comme supérieurs aux textes d’urbanisme en vigueur. Il convient donc de porter une vigilance toute particulière au dossier.


S’il est souhaitable selon lui d'avoir un Parc National de la Vanoise qui fonctionne et qui fasse la fierté des habitants, il constate que cela est impossible aujourd'hui avec les pressions de personnes qui voudraient encore durcir un texte déjà largement rejeté.


Il a évoqué une visite au Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable en compagnie de Jean-Pierre Vial lorsque Delphine Batho était encore Ministre. Ils étaient allés la rencontrer au sujet de la Charte du PNV et avaient senti une réelle volonté de passage en force, qu’ils avaient tout fait pour dissiper en expliquant que cela serait la pire des attitudes.


Rozenn Hars a conclu en disant "qu’il y a une telle incompréhension entre les milieux environnementalistes et les élus qu’[elle] ne voit pas comment on pourrait trouver un accord".


Prédateurs (loups, vautours...)


Bien entendu, la question était attendue. Les éleveurs présents, exaspérés par plusieurs attaques récentes sur des troupeaux, n’ont pas manqué d’interpeler les élus au sujet des prédateurs et particulièrement du loup.


J’ai été ravi d’entendre la position d’Hervé Gaymard à ce sujet, qui correspond tout à fait à celle que j’ai personnellement exprimée le 12 septembre dernier dans l’article  "Attaques de loups : urgence d’agir".


Le Président du Conseil Général de la Savoie a regretté le temps qui est trop souvent perdu au sujet du loup, un sujet qui devrait être réglé depuis bien longtemps.

Rappelant sa conviction que le loup a été réintroduit dans les Alpes, il a confirmé la position qui a toujours été la sienne : "Je préférerai toujours le berger au loup et l’agneau au loup, même si cela m’a valu lorsque j’étais Ministre de l’Agriculture de voir ma tête mise à prix par des organisations écologistes".


Hervé Gaymard a également rappelé que si les éleveurs sont dédommagés lorsqu’ils sont victimes d’attaques sur leurs troupeaux, il ne faut pas oublier que cela a un coût pour les contribuables.


Michel Dantin a ensuite apporté un éclairage très intéressant sur les raisons de l’absence de réelles mesures contre le loup au niveau européen.

Il a indiqué que si le loup est présent dans de nombreux pays du vieux continent, il n’y a pas de plainte des autres pays sur les dommages que cela cause au pastoralisme.

Et au niveau français, les Alpes sont malheureusement encore trop seules à se battre sur ce sujet, "le loup n’étant pas encore dans la forêt de Fontainebleau".


A son arrivée au Parlement européen, Michel Dantin avait déposé un texte concernant le loup afin de trouver des solutions pour le mettre hors d’état de nuire. Peu à peu, le texte a évolué vers encore plus de protection de l’animal, au point qu’il a fini par le retirer.


L’élu européen a affirmé sa détermination à faire bouger les lignes au niveau national et européen, soutenu par ses collègues présents, bien que trouver une majorité sur ce sujet soit aujourd’hui difficile.


Emmanuelle Courtet, Présidente du Groupement Intercommunal de Développement Agricole (GIDA) de Haute-Maurienne, a également fait entendre sa position et affirmé qu’il n’était plus tenable pour les éleveurs de subir les attaques et de vivre dans la crainte. Elle a informé d’une nouvelle attaque survenue le jour même à Bessans, dans la vallée du Ribon, touchant un troupeau appartenant à Raymond Pautas.


Rozenn Hars a pris l’engagement de rencontrer le Préfet de la Savoie afin de clarifier avec lui les décisions prises d’autoriser des tirs de prélèvement. Elle compte aussi faire le forcing pour faire admettre que le loup peut-être tué y compris dans le Parc, comme cela fut le cas par le passé avec le sanglier.


Il a également été précisé au cours des échanges que dans le cadre des redéfinitions de compétences des différents échelons institutionnels, certaines décisions concernant l’agriculture et le pastoralisme pourraient être dévolues à la Région. Tout sauf une bonne nouvelle lorsqu’on connait le poids des écologistes, alliés des socialistes, au Conseil Régional Rhône-Alpes.


Routes


Des habitants regrettent l’état des routes de Haute-Maurienne pendant la saison touristique estivale. Ces remarques m’étaient déjà remontées à plusieurs reprises ces dernières années, ce qui m’avait conduit à alerter les élus départementaux dès 2012 (voir l’article  "Haute-Maurienne : la réfection des routes en question").


Les réponses qui m’avaient été apportées à l’époque ont été confirmées par Stéphane Huttaux, Responsable du Territoire de Développement Local de Maurienne :

  • la technique de réfection des enrobés par gravillonnage est obligatoire.
  • ces réfections doivent avoir lieu dans des conditions de beau temps et de chaleur.
  • des améliorations ont été apportées sur la manière de travailler : pas de travaux entre le 15 juillet et la fin août avec une volonté de réaliser cela le plus tôt possible, regroupement des zones de gravillonnage, meilleure communication auprès des élus, des offices de tourisme et des associations cyclistes, amélioration de la signalisation.

Rozenn Hars a également précisé que l’ouverture des cols au printemps a été améliorée, permettant une meilleure gestion du réseau routier, qui représente un enjeu majeur pour notre département.

 

En conclusion de la réunion, la parole a été donnée au sénateur Jean-Pierre Vial qui a remis en perspective les principales préoccupations des habitants de Haute-Maurienne.

 

Consultez le document diffusé par Rozenn Hars lors de la réunion du 19 septembre 2013

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