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"L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt 

Jérémy TRACQ
Né le 12 janvier 1987 à St-Jean-de-Maurienne
Originaire de Bessans (Savoie - 73)

 

Maire de Bessans


Vice-président de la
Communauté de Communes
Haute-Maurienne Vanoise



Vice-Président du
Syndicat du Pays de Maurienne



Président de la
Mission Locale Jeunes Pays de Maurienne



Vice-président du
Centre "La Bessannaise"



Adhérent à Les Républicains


Correspondant Local de Presse
pour le Dauphiné Libéré


 

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 19:01

L’Assemblée Générale du Groupement Intercommunal de Développement Agricole (GIDA) de Haute-Maurienne s’est tenue cette année à Bessans. Elle fut l’occasion de faire le point sur plusieurs dossiers concernant l’agriculture et suscitant un intérêt particulier des exploitants.


Si la commune de Bessans était largement représentée (j’étais présent en tant que maire une partie de la matinée et les élus en charge de l’agriculture Denise Mélot et Jean-Pierre Garinot ont pris part à l’ensemble de la réunion), bon nombre de maires et conseillers municipaux de la vallée avaient également fait le déplacement.


Dans mon message d’accueil introductif, j’ai particulièrement insisté sur la nécessaire complémentarité entre tourisme et agriculture, deux activités qui doivent impérativement travailler en coopération.


La matinée a ensuite débuté avec le compte-rendu d’activités 2013 du GIDA, la validation des comptes et le renouvellement des administrateurs.


Une présentation du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de Maurienne a été effectuée. Il s’agit d’un document d'urbanisme qui détermine un projet de territoire visant à mettre en cohérence l'ensemble des politiques sectorielles notamment en matière d'urbanisme, d'habitat, de déplacements et d'équipements commerciaux, dans un environnement préservé et valorisé.


Des échanges ont aussi eu lieu autour de la charte nationale de coopération signée entre la profession agricole et les domaines skiables de France. Cette charte vient appuyer la conviction de nombreux acteurs du territoire de la nécessité d’œuvrer pour assurer la complémentarité entre activités touristiques et agriculture.


Mais s’il y a un sujet qui passionne particulièrement les débats dans le milieu agricole, à juste titre, c’est celui des prédateurs.

Exaspérés par les attaques de loups et vautours qui ont repris dès l’arrivée du printemps, les agriculteurs ont réaffirmé avec fermeté, par la voix de la présidente du GIDA Emmanuelle Courtet, que "le pastoralisme est incompatible avec toute prédation".


A plusieurs reprises sur ce site, notamment dans l’article du 12 septembre 2013 intitulé  "Attaques de loups : urgence d’agir", j’ai eu l’occasion de prendre clairement position à ce sujet.

Mon avis n’a pas changé, il ne comporte aucune ambiguïté, bien que cela m’ait valu parfois des attaques violentes sur les réseaux sociaux de la part d’écologistes extrémistes.


Je me permets donc une fois de plus de reprendre les propos d’Hervé Gaymard (appuyés d’ailleurs par la Conseillère générale du canton Rozenn Hars).


Le Président du Conseil Général de la Savoie n’a de cesse de répéter "préférer toujours le berger au loup et l’agneau au loup".


Le député européen Michel Dantin a plusieurs fois eu l’occasion d’expliquer les raisons de l’absence de réelles mesures contre le loup au niveau européen. Lors de la réunion cantonale de Rozenn Hars à l'automne 2013, il déplorait le fait que si le loup est présent dans de nombreux pays du vieux continent, il n’y a pas de plainte des autres pays sur les dommages que cela cause au pastoralisme. Et qu'au niveau français, les Alpes sont malheureusement encore trop seules à se battre sur ce sujet, "le loup n’étant pas encore dans la forêt de Fontainebleau".

Cependant, depuis cette réunion, la présence du loup en France a encore augmenté et le prédateur a désormais été identifié dans des départements proches de la capitale. De quoi laisser espérer un intérêt grandissant au niveau national sur ce sujet.


Il m’apparait en tout cas nécessaire que les élus locaux que nous sommes soient mobilisés aux côtés des agriculteurs sur ce dossier. En ayant conscience que si notre pouvoir de faire évoluer la législation reste pour l’heure limité, notre union sur ce dossier peut permettre d’obtenir à terme des avancées.


En conclusion de l’Assemblée générale, un film réalisé par TV8 Mont-Blanc visant à promouvoir la face touristique de l’agriculture a été diffusé. Il est le premier d’une série bientôt diffusée auprès du grand public.

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