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"L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt 

Jérémy TRACQ
Né le 12 janvier 1987 à St-Jean-de-Maurienne
Originaire de Bessans (Savoie - 73)

 

Maire de Bessans


Vice-président de
la Communauté de Communes
Haute-Maurienne Vanoise



Membre du bureau du
Syndicat du Pays de Maurienne



Président de la
Mission Locale Jeunes Pays de Maurienne



Vice-président
du Centre "La Bessannaise"



Adhérent à Les Républicains


Correspondant Local de Presse
pour le Dauphiné Libéré


 

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Par téléphone : 06 89 49 12 24

Par mail : jeremy.tracq@orange.fr

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 17:11

Hollande---Aubry.jpgAu terme du premier tour des primaires socialistes organisé dimanche 9 octobre, François Hollande est arrivé en tête avec 39% des suffrages. Il sera opposé au second tour à Martine Aubry, créditée de 30%. Difficile cependant aujourd'hui de prédire lequel des deux représentera le Parti socialiste lors de l'élection présidentielle de 2012.

 

Une participation satisfaisante, mais relative

 

Le Parti socialiste avait fixé le plancher pour considérer le premier tour des primaires comme une réussite à un million de votants. Les cadres du parti étaient donc satisfaits dimanche d'avoir fait plus du double, puisque la barre des 2,5 millions a été franchie. Seulement, il convient de tempérer ce chiffre en notant qu'il ne constitue que 4% de participation parmi toutes les personnes inscrites sur les listes électorales (8% si on se base sur les électeurs de Ségolène Royal en 2007).

 

Un exercice intéressant qui pourrait se développer

 

Il est évident que l'exercice des primaires est intéressant et pourrait bien révolutionner la manière d'aborder les périodes préélectorales en France. Si la gauche sort gagnante de la présidentielle de 2012, il y a fort à parier que de nombreux partis adopteront ce fonctionnement citoyen et participatif.

Pour l'heure, à droite, les avis sont partagés entre ceux qui estiment que cet exemple doit servir de socle pour l'avenir et ceux, au premier rang desquels Nicolas Sarkozy, qui rappellent que les primaires sont contraires à l'esprit de la Ve République initiée par le Général de Gaulle.

Il me semble surtout nécessaire de bien garder en tête que les primaires organisées selon ce modèle sont une nouveauté. Les médias en font une tonne et exaltent l'enthousiasme des sympathisants de gauche. Pas sûr qu'à moyen terme et après plusieurs exercices similaires, la lassitude ne s'installe pas chez les électeurs, qui ont beaucoup de mal à se déplacer aux urnes depuis de nombreuses années déjà.

 

Une finale logique

 

Tout indiquait depuis plusieurs semaines que le Président du Conseil général de Corrèze et la maire de Lille se disputeraient la victoire dans ces primaires inédites. Il n'y a pas eu de surprise : François Hollande et Martine Aubry ont largement tiré leur épingle du jeu, même si  le premier n'a pas creusé l'écart espéré en vue du second tour. Derrière eux, Arnaud Montebourg, qui représente l'aile gauche du parti, a surpris tout le monde en réalisant un score de 17%. Il termine loin devant Ségolène Royal (7%) qui a fondu en larmes devant les caméras (preuve qu'elle n'avait en aucun cas le charisme d'assurer la plus haute fonction de l'Etat), Manuel Valls (6%) et Jean-Michel Baylet (1%).

 

Les primaires seront-elles bénéfiques ?

 

Si pour l'heure, tout le monde voit les primaires comme une voie royale vers la présidentielle, pas si évident que cela crée une dynamique de victoire pour 2012. Dans l'hypothèse où les deux finalistes arriveraient au coude-à-coude dimanche 16 octobre, nul doute que des divisions se feraient sentir. Il serait alors très délicat pour le candidat désigné de faire la synthèse de toutes les tendances afin de remporter la présidentielle au soir du 6 mai 2012.

 

Quel report de voix ?

 

Dès dimanche soir, les analystes politiques ont commencé à analyser les éventuels reports de voix des candidats éliminés. Manuel Valls a levé le voile le premier en appelant immédiatement au plus large rassemblement derrière François Hollande. Jean-Michel Baylet a suivi la même direction lundi, bien qu'il ne pèse pas lourd en nombre de voix.

Plus surprenant, Ségolène Royal, que beaucoup voyaient soutenir Martine Aubry, a finalement fait le choix inverse, considérant qu'il était nécessaire d'amplifier l'avance de son ancien compagnon, le plus à même de prendre en considération ses idées.

Reste donc à connaître la consigne de vote, s'il y en a une, d'Arnaud Montebourg. Elle constitue un des grands enjeux du scrutin de dimanche. Le co-fondateur à l'époque du Nouveau Parti Socialiste a écrit une lettre ouverte aux deux candidats, et jugera en fonction de leurs réponses et du débat de ce mercredi soir sur France 2. Il me semblerait surprenant qu'il n'appelle pas à voter pour Martine Aubry, dont les idées semblent plus proches des siennes. Seulement, parmi les électeurs qui ont porté Montebourg a un score si élevé, il existe à coup sûr des sympathisants d'extrême-gauche, et notamment du Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon. Pas sûr que ceux-là aillent voter dimanche.

 

Le pronostic du second tour

 

Au premier tour, bien malin qui aurait imaginé Arnaud Montebourg largement devant Ségolène Royal. Il est clair que c'est le candidat le plus à gauche des six prétendants qui détient la clé du scrutin de dimanche. La futur représentant socialiste à l'élection présidentielle aura donc un discours forcément très à gauche, c'est quasi inévitable.

En spéculant sur un soutien de Montebourg à Aubry et en tenant compte de celui des trois autres candidats éliminés à François Hollande, nous serions à 53% en faveur d'Hollande en cas de report total des voix de chaque côté.

Seulement, cela ne se passe jamais ainsi. Nul n'est propriétaire de ses voix. Mais à ce jeu là, je crains pour Martine Aubry que l'avance de François Hollande soit encore plus forte. Si les électeurs de Montebourg ne votent pas tous pour la maire de Lille et que certains ne se déplacent pas, se recentrant d'ores et déjà sur la candidature de Mélenchon en 2012, l'ancien premier secrétaire du PS pourrait finalement l'emporter de manière confortable.

 

Pronostic du second tour

  • François Hollande 57%
  • Martine Aubry 43%

 

PS : Il est bien sûr trop tôt pour se projeter avec réalisme sur le présidentielle de 2012. Mais j'ai l'intime conviction dès à présent qu'Arnaud Montebourg prépare déjà, fort de son score très au-delà de ses espérances, l'après-primaires. Et en cas de désignation de François Hollande, pas sûr qu'il ait envie de travailler pour un personnage qu'il n'apprécie guère et dont les idées ne lui correspondent pas, alors que les partisans de Jean-Luc Mélenchon l'ont récemment accueilli en héros à la Fête de l'Huma. A suivre...

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