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"L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt 

Jérémy TRACQ
Né le 12 janvier 1987 à St-Jean-de-Maurienne
Originaire de Bessans (Savoie - 73)

 

Maire de Bessans


Vice-président de la
Communauté de Communes
Haute-Maurienne Vanoise



Vice-Président du
Syndicat du Pays de Maurienne



Président de la
Mission Locale Jeunes Pays de Maurienne



Vice-président du
Centre "La Bessannaise"



Adhérent à Les Républicains


Correspondant Local de Presse
pour le Dauphiné Libéré


 

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Par téléphone : 06 89 49 12 24

Par mail : jeremy.tracq@orange.fr

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 21:35

Union-Europeenne---Nobel-de-la-Paix.jpgVendredi, le Comité Nobel a décerné le Prix Nobel de la Paix 2012 à l’Union Européenne (UE). Une distinction qui n’a pas manqué de faire réagir et de créer le débat, notamment au sein du monde politique.


L’attribution du Prix Nobel de la Paix est chaque année scrutée avec une attention toute particulière par les observateurs. Alors quand Thorbjoern Jagland, le président du Comité Nobel, a annoncé que le Prix 2012 était décerné à l’Union Européenne, cela a créé l’effet d’une bombe.


Pourquoi tant de battage ? Tout simplement car europhiles et europhobes ont trouvé là une tribune inespérée pour faire passer leurs opinions.


Alors que l’UE connait actuellement des difficultés économiques sans précédent et doit faire face aux conflits sociaux qui en découlent, la voir entrer au palmarès d’une récompense aussi symbolique apparait comme une bouffée d’oxygène pour certains, une vaste supercherie pour d’autres.


Pour ma part, j’opte clairement pour la première option. L’Union européenne a reçu la Prix Nobel de la Paix pour sa « contribution depuis six décennies à promouvoir la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l'homme en Europe ».


Cet argumentaire est incontestable. Depuis sa création en 1957 sous le nom de Communauté Economique Européenne (CEE), l’Union Européenne n’a cessé d’œuvrer au rassemblement des nations et des peuples qui la composent.


Ce territoire de guerre qu’était l’Europe s’est peu à peu transformé en un espace de paix. En France, les souvenirs des deux guerres mondiales doivent suffire à mesurer l’importance d’une collaboration étroite des pays européens.


Qui aurait pensé il y a un siècle que France et Allemagne pourraient un jour marcher main dans la main et impulser la dynamique d’un grand rassemblement des nations européennes ? Sans l’engagement exceptionnel des dirigeants de plusieurs pays pour se rassembler, cela n’aurait sans doute jamais été le cas.


Aujourd’hui, en dépit d’un contexte économique tendu et de profondes divergences entre les pays membres, l’UE permet d’assurer le minimum de sérénité requis pour trouver les bonnes solutions, là où des conflits armés auraient sans doute déjà éclaté il y a quelques décennies.


Le comité réuni à Oslo a décidé, au moment d’attribuer son Prix Nobel de la Paix, de se concentrer sur ce qui est incontestablement le plus grand succès de l’UE : sa lutte permanente et réussie pour la paix. Il a su faire abstraction de la situation économique.


Puisse ce Nobel de la Paix aider l’UE à se forger une image positive auprès des populations, souvent très critiques avec le pouvoir de Bruxelles, considéré comme trop bureaucratique et trop éloigné des préoccupations « du terrain ».


Au fond, n’oublions pas que quoi qu’en pense les politiques de tous bords, être nobélisée constitue pour l’UE une satisfaction, mais lui confère également des obligations. Celles de s’engager encore plus fortement pour la paix dans le monde et de veiller à ce que toutes les décisions économiques, aussi indispensables soient-elles, soient prises dans le souci de préserver un minimum de paix sociale au sein des nations du « vieux continent ».

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