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"L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt 

Jérémy TRACQ
Né le 12 janvier 1987 à St-Jean-de-Maurienne
Originaire de Bessans (Savoie - 73)

 

Maire de Bessans


Vice-président de la
Communauté de Communes
Haute-Maurienne Vanoise



Vice-Président du
Syndicat du Pays de Maurienne



Président de la
Mission Locale Jeunes Pays de Maurienne



Vice-président du
Centre "La Bessannaise"



Adhérent à Les Républicains


Correspondant Local de Presse
pour le Dauphiné Libéré


 

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Par téléphone : 06 89 49 12 24

Par mail : jeremy.tracq@orange.fr

Par courrier : Rue du petit Saint Jean
                     73480 BESSANS

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28 avril 2022 4 28 /04 /avril /2022 09:58
Présidentielle 2022 : cap sur les législatives

A l'occasion du second tour de l'élection présidentielle 2022, une majorité des suffrages exprimés par les Françaises et les Français s'est portée sur le Président de la République sortant, Emmanuel Macron (58,54%).

 

On pourrait palabrer longtemps sur le niveau de l'abstention (28,01%), les bulletins blancs et nuls (plus de 3 millions), les votes pour faire barrage au Rassemblement National...
Toujours est-il que le résultat démocratique est sans équivoque.

 

Comme je l'avais exprimé suite au premier tour, je suis convaincu que notre pays sera plus fort, plus influent et plus reconnu avec Emmanuel Macron qu'avec l'extrême droite.
A lui désormais de rassembler largement autour d'une grande ambition pour la France, afin que les cinq prochaines années soient faites de nombreuses réussites pour notre pays.

 

A présent, l'heure est aux élections législatives, qui s'annoncent ouvertes au regard des résultats de l'élection présidentielle.
Il sera intéressant de voir quels seront les équilibres nationaux, entre les trois blocs qui ont dominé l'élection présidentielle, mais en comptant aussi sur les partis traditionnels, qui restent localement bien ancrés.

 

Car au-delà des enjeux nationaux, les élections législatives ont également une importance locale.
De ce point de vue, c'est sans aucune réserve que je soutiendrai dans la 3e circonscription de la Savoie la candidature d'Emilie Bonnivard.
J'espère qu'au-delà des étiquettes politiques, les habitants de Maurienne, de la Combe de Savoie et du canton de La Ravoire reconnaîtront l'important travail réalisé au cours des cinq dernières années, avec une grande efficacité.

 

A Bessans et en Haute-Maurienne Vanoise 
Avec un taux de participation satisfaisant en comparaison au niveau national, les communes de Haute-Maurienne Vanoise ont majoritairement placé en tête Emmanuel Macron, confirmant une tendance modérée et un rejet des extrêmes.
C'est le cas notamment à Bessans, où le Président sortant recueille 63,5% des suffrages.

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16 avril 2022 6 16 /04 /avril /2022 17:33
Présidentielle 2022 : l'avènement du 'vote utile'

Après le premier tour de l'élection présidentielle, quelques constats prédominent : 

  • Si les sondages n'ont cessé de se resserrer au fil de la campagne entre les principaux prétendants, les tendances de départ se sont révélées exactes, avec Emmanuel Macron assez largement en tête (27,8%), devant Marine Le Pen (23,1%) et Jean-Luc Mélenchon (22%). Les écarts entre les différents candidats sont toutefois plus faibles qu'attendu.
  • Le "vote de conviction" semble avoir été clairement sacrifié sur l'autel du "vote utile", avec finalement trois candidats recueillant plus de 20% des suffrages exprimés, et tous les autres se contentant de scores très faibles (seul Eric Zemmour franchissant la barre des 5%, avec 7,1%). Ainsi, les deux partis de gouvernement "historiques" sont en lambeaux. Il sera intéressant de voir dans les prochaines semaines s'ils parviennent à se reconstruire, ou si des recompositions politiques plus profondes voient le jour.
  • Le deuxième tour sera donc celui attendu, opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen, comme en 2017. Pour autant, difficile de parler d'un simple remake, car le contexte est différent, le rapport de forces en vue du second tour également. 

Désormais, une nouvelle campagne a débuté. 


A titre personnel, je voterai sans hésitation pour Emmanuel Macron, en plaçant l'intérêt de la France au-dessus de toute autre considération.


Je suis convaincu que notre pays sera incontestablement plus fort, plus influent et plus reconnu avec Emmanuel Macron qu'avec l'extrême droite.


Il a aujourd'hui l'immense responsabilité de rassembler largement autour d'une grande ambition pour les cinq années à venir. Espérons qu'il saura être au rendez-vous de cette rencontre avec les Français. 


A Bessans et en Haute-Maurienne Vanoise 
Si le taux de participation national a été moins élevé qu'en 2017 (73,69% contre 77,77%), celui de Bessans est satisfaisant puisqu'il atteint 79,48%.
En Haute-Maurienne Vanoise, les résultats dans plusieurs communes suivent la tendance nationale, tandis que d'autres présentent des résultats plus atypiques.
A Bessans, on note un vote plutôt modéré, au détriment des extrêmes. Si l'ordre des trois premiers candidats est le même qu'au niveau national, les écarts sont plus marqués, Emmanuel Macron dépassant la barre des 30% (31,42%), tandis que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon sont en-dessous des 20% et donc de leur score national (respectivement 19,26% et 15,54%).

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9 juin 2021 3 09 /06 /juin /2021 17:39

La situation sanitaire en Savoie étant en amélioration, Monsieur le Préfet a décidé de ne maintenir l’obligation de port du masque sur la voie publique que dans les communes du département de plus de 2 000 habitants.

 

Ainsi, à compter du jeudi 10 juin 2021 au matin, le port du masque n’est plus obligatoire sur la voie publique à Bessans.

 

Le port du masque reste en revanche obligatoire dans tous les lieux en intérieur ouverts au public.

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20 janvier 2021 3 20 /01 /janvier /2021 14:21

Afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19, une stratégie de vaccination est déployée sur tout le territoire. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et non obligatoire.

 

Une stratégie vaccinale a été arrêtée par le Ministre des Solidarités et de la Santé afin de déterminer les personnes prioritaires à la vaccination, en fonction des enjeux de santé publique et de l’arrivée progressive des doses de vaccins.

 

Une première phase a débuté le 7 janvier en Savoie avec la vaccination :

  • des personnes âgées résidant en établissements (EHPAD, USLD).
  • des professionnels y exerçant et présentant un risque élevé (âge supérieur à 50 ans, pathologies).
  • de tous les professionnels de santé, y compris libéraux.
  • des pompiers de plus de 50 ans et/ou atteints de comorbidités.
  • des aides-à-domicile de plus de 50 ans et/ou atteints de comorbidités.
  • des personnes en situation de handicap hébergées en établissement et les personnels y exerçant âgés de 50 ans et plus et/ou atteints de comorbités.

 

Depuis le 18 janvier, la vaccination est ouverte aux personnes de plus de 75 ans résidant à domicile et aux personnes vulnérables à risque élevé.

 

Pour toutes les autres personnes, la vaccination n’est pas encore ouverte et sera déployée dans les semaines et mois à venir.

 

Où et comment se faire vacciner en Savoie ?

 

La prise de rendez-vous préalable est obligatoire pour la vaccination.

6 centres de vaccination sont ouverts en Savoie :

Ville

Adresse

Téléphone

Chambéry

Centre des congrès Le Manège

331 rue de la République

04 79 70 78 00

Aix les Bains

Centre hospitalier

1er étage du bâtiment principal

49 avenue du Grand Port

04 79 88 53 54

Albertville

Centre de vaccination Covid

253 rue Pierre de Coubertin

04 79 10 43 43

Moûtiers

Centre hospitalier

43 rue Ecole des Mines

07 55 58 27 11

Bourg-Saint-Maurice

Centre hospitalier

139 rue du Nantet

04 79 07 73 46

Saint-Jean-de-Maurienne

Centre hospitalier

Ehpad La Bartavelle, salle Pasa

179 rue du docteur Grange

04 79 20 71 42

 

Comment prendre rendez-vous ?

 

La prise de rendez-vous est possible par internet ou par téléphone.

 

1/ Par internet :

Les sites sante.fr et doctolib.fr permettent d’avoir accès à la liste des centres en Savoie et de prendre directement rendez-vous en ligne.

 

2/ Par téléphone :

La Préfecture de la Savoie a mis en place une cellule d’appel départementale joignable 7 jours sur 7 de 9h00 à 17h00 : 04 79 75 52 68.

Un numéro national est également joignable 7 jours sur 7 de 6h00 à 22h00 : 0800 009 110.

Les rendez-vous peuvent également être pris en appelant directement les centres de vaccination.

 

 

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27 septembre 2019 5 27 /09 /septembre /2019 00:27
Hommage à Jacques Chirac (1932 - 2019)

Jacques Chirac, Président de la République française de 1995 à 2007, est décédé ce jeudi matin à l’âge de 86 ans. Le communiqué, diffusé peu avant midi, a sonné comme un choc pour beaucoup de Français, et j’ai bien entendu été touché par cette triste nouvelle.

 

Jacques Chirac, c’est "le Président de mon enfance", celui qui a pris la tête de la France alors que je découvrais tout juste ce qu’était la politique, et qui était encore Chef de l'Etat lorsque j'ai choisi de m’engager au sein de l’UMP. Il était un personnage devenu familier pour moi, quasiment ancré dans mon quotidien.

 

Difficile de résumer en quelques lignes (et inutile car beaucoup s'en chargent depuis ce midi) 40 ans d’une carrière politique extrêmement riche (il a été élu local, Conseiller Général de Corrèze, Maire de Paris, Député, Député Européen, Secrétaire d’Etat, Ministre, Premier Ministre et Président de la République) et d’un engagement total au service de la France, ce pays qu'il aimait tant.

 

Si Jacques Chirac a réalisé des erreurs et essuyé quelques échecs (le débat de 1988 contre Mitterrand, la dissolution de 1997, le référendum européen de 2005, les emplois fictifs du RPR…), je retiendrai avant tout beaucoup de positif : son opposition à l’entrée de la France dans la guerre contre l’Irak en 2003, sa victoire en 2002 contre Jean-Marie Le Pen, son discours précurseur sur l’écologie à Johannesbourg en 2004, sa reconnaissance de la responsabilité de la France dans les crimes nazis, ses combats pour l’accompagnement des plus fragiles…

 

Jacques Chirac était une bête politique, qui rassemblait de nombreuses qualités qui forgent un statut de Chef d’Etat : la passion, le charisme, la hauteur, la vision, la proximité…

Il avait parfaitement compris en 1995 à quel point l’élection présidentielle était avant tout (et au-delà des partis et des idées) la rencontre d’un homme avec le peuple, et il a su être au rendez-vous de cette rencontre avec les Français.

 

Sa modestie, sa jovialité, son humour, ont fait de lui un personnage sympathique et attachant, heureux d’aller à la rencontre des gens, heureux d’échanger, heureux de partager avec eux des moments de convivialité et fête. 

 

Jacques Chirac avait un véritable capital sympathie en France et dans le monde. A tel point qu’il était devenu une vedette des émissions satiriques et que plusieurs de ses phrases fétiches ou de ses envolées verbales sont restées dans les annales.

 

Aujourd’hui, c’est assurément un grand homme qui nous a quittés.

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 23:29
Le col de l'Iseran ouvre ce samedi

Après plusieurs jours d'incertitude, le col de l'Iseran, reliant les vallées de la Tarentaise et de la Maurienne, sera finalement ouvert à la circulation côté Maurienne à compter de ce samedi 23 juin à 8h30.

 

Suite à une avalanche survenue mercredi en fin de journée, et à la menace de la descente d'une autre avalanche, l'ouverture du col prévue ce week-end avait été mise en suspens.

 

Le Département de la Savoie, par l'intermédiaire du Territoire de Développement Local (TDL), a finalement informé dans la soirée de vendredi l'ouverture du col ce samedi matin.

 

Il aura fallu plusieurs semaines de travail aux services du Département pour déneiger la chaussée et atteindre le sommet du plus haut col routier des Alpes (2 770 mètres d'altitude). Dans certaines portions, des murs de neige de près de huit mètres de hauteur ont été constatés.

 

Avec cette ouverture, tous les cols de Savoie seront désormais accessibles pour la saison d'été, sauf en cas de conditions météos inattendues.

 

Pour suivre en temps réel l'état des cols savoyards, rendez-vous sur le site Savoie Route.

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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 18:59
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Notre-Dame-des-Landes : quand l'Etat 'baisse son slip'...
Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, j'étais volontairement resté assez discret sur la politique nationale, considérant qu'une bonne partie des décisions prises et des réformes engagées par le Président de la République et son gouvernement allaient dans le bon sens et étaient surtout conformes aux engagements du candidat lors de la campagne présidentielle. Mais quelle déception d'apprendre la semaine dernière l'abandon du projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes !
 
Il ne s'agit pas pour ma part de prendre position pour ou contre le projet. Il présentait un intérêt pour le développement de la France et en particulier de l'Ouest du pays, mais posait aussi un certain nombre de contraintes qu'il n'est pas possible de nier. Je me garderai donc bien d'émettre un avis tranché, laissant à ceux qui vivent sur ce territoire au quotidien le soin de développer leurs arguments.
 
Ce qui m'importe aujourd'hui, c'est la remise en cause de l'autorité de l'Etat.
 
L'abandon de ce projet va à l'encontre :
  • des engagements d'Emmanuel Macron, qui avait promis à la télévision, face aux Français, que le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes serait concrétisé.
  • des nombreuses décisions de justice, validant la mise en œuvre du projet.
  • de la consultation organisée en juin 2016, qui avait permis aux habitants concernés de s'exprimer majoritairement en faveur de la réalisation du nouvel aéroport (55%).
Clairement aujourd'hui, l'Etat a cédé face à une poignée de "zadistes" (rien que d'écrire ce mot m'hérisse le poil) crasseux, rassemblement d'altermondialistes et de militants antisystème, dont certains sont reconnus comme violents.
 
Il est important de préciser que tout n'est pas de la faute des dirigeants actuels, qui ont eu au moins le mérite de trancher, là où les gouvernements précédents n'avaient fait que tergiverser, en laissant en même temps les occupations illégales des terrains se développer.
 
Jean-Marc Ayrault, grand défenseur du projet de Notre-Dame-des-Landes, n'a pas été capable de conclure le dossier lorsqu'il était Premier Ministre.
Et à la suite de la consultation locale favorable, ni François Hollande, ni Manuel Valls, n'ont eu le courage de prendre des décisions fermes immédiatement.
 
Désormais, le travail va s'orienter vers l'agrandissement de l'aéroport Nantes-Atlantique. Malheureusement, le temps que les travaux soient réalisés, le trafic aura augmenté et la saturation sera déjà proche. Nous reparlerons donc immanquablement de Notre-Dame-des-Landes...
 
Reste un dossier important à traiter : l'évacuation de la "zone à défendre" (ZAD), occupée à ce jour par plusieurs centaines de personnes, en toute illégalité, au détriment des agriculteurs expropriés.
 
Le Premier Ministre Edouard Philippe a promis la libération des axes de circulation dans les prochains jours, et l'évacuation des "zadistes" dès la fin de la trêve hivernale (la notion de "trêve hivernale" a d'ailleurs de quoi faire bondir, concernant des personnes occupant des habitations sommaires, faites de "bric et de broc", et érigées de manière tout à fait irrégulière).

Les "zadistes" comptent pourtant bien rester sur place, arguant de "projets d'avenir" après plusieurs années de vie sur place.
 
Espérons que cette fois-ci, le gouvernement tiendra parole et ne cèdera pas, quitte à employer la force si cela s'avère nécessaire. Car il n'est pas acceptable qu'une telle zone de non droit subsiste.
 
Dans le cas contraire, il y a fort à parier que de nouvelles ZAD ne tarderont pas à fleurir dans bien d'autres endroits.
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16 juin 2017 5 16 /06 /juin /2017 22:56
Législatives 2017 : fin de campagne...

Ce soir se termine une campagne longue et passionnante aux côtés d'Emilie Bonnivard et de Frédéric Bret, candidats de l'union de la droite et du centre, mais surtout candidats du terrain pour servir l'intérêt général et les habitants de notre belle Savoie.


Dimanche, le choix est simple :

  • Emilie Bonnivard, candidate fidèle à ses convictions... ou un candidat du PS labellisé en urgence "En Marche" par pur opportunisme.
     
  • Emilie Bonnivard, candidate du terrain, qui connait les spécificités de notre territoire... ou un candidat qui habite Paris, ne vote pas en Savoie et ignore l'essentiel des problématiques du territoire.
     
  • Emilie Bonnivard, candidate pour servir l'intérêt général, pour servir les Savoyards, avec impartialité et liberté... ou un candidat hors-sol, appelé à déserter la circonscription plus vite encore qu'il n'y est arrivé, et qui ne servira qu'à enregistrer les projets présidentiels.

Pour une députée d'ici, qui nous ressemble, qui connaît nos problématiques, qui partage nos préoccupations et qui défendra notre territoire dans son ensemble à l'Assemblée nationale, dans un esprit constructif : VOTEZ EMILIE BONNIVARD !

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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 16:31
Présidentielle 2017 : Chronique d'une défaite annoncée...

Au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, différents sentiments peuvent animer les électrices et électeurs de la droite et du centre... mais certainement pas celui de la surprise.

 

Les résultats communiqués dès 20 heures par les médias nationaux (et même avant par certains médias étrangers) sont absolument logiques et prévisibles, c'est le contraire qui aurait été surprenant.

 

Quelques jours avant le premier tour, interviewé par l'hebdomadaire "La Maurienne", je déclarais à propos de François Fillon : "Les affaires ont clairement entaché sa crédibilité, même si le programme qu'il porte est à mon sens le meilleur pour la France, plébiscité lors des primaires par près de 4 millions de Français, en rupture totale avec ce qui se fait depuis 5 ans. A titre personnel, j'étais partisan du retrait de François Fillon de son propre chef, par exemplarité, au profit d'un autre candidat, mais ceci dit, je n'ai pas voulu participer au lynchage. Je reste convaincu que son programme est le meilleur pour la France".

 

Aujourd'hui, je n'ai pas changé d'avis.

 

Le programme porté par le candidat de la droite et du centre était pour moi le plus clair et le meilleur pour redresser notre pays (même si j'ai exprimé quelques réserves sur certaines prises de position, notamment le rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine ou la place importante accordée aux côtés de François Fillon à "Sens commun").

 

Seulement, dans une élection présidentielle, avoir un bon programme ne suffit pas.

 

Charles de Gaulle disait de cette élection qu'elle est "la rencontre d'un homme et d'un peuple". Il avait (comme très souvent) raison, et à ce titre, la rencontre entre François Fillon et le peuple français était depuis plusieurs semaines devenue impossible.

 

Hier, nous n'avons pas vécu le rejet des partis traditionnels constituant la droite et le centre. Nous n'avons pas vécu non plus la défaite des idées portées par les partis de droite républicaine.

Nous avons assisté à une défaite au nom de "la morale", la défaite de François Fillon, liée aux affaires dans lesquelles il est englué depuis la fin du mois de janvier. Les Français ont montré qu'ils aspirent à davantage d'exemplarité de la part de leurs élus, d'autant plus lorsqu'on entend leur demander des efforts nécessaires mais conséquents.

 

En tant qu'élu local, attaché depuis toujours aux valeurs de ma famille politique, celle de la droite et du centre, je n'ai pas souhaité participer au lynchage du candidat désigné lors de la primaire.

Je n'ai pas non plus été comme certains élus et sympathisants, notamment sur notre territoire, qui après avoir soutenu et idolâtré François Fillon, ont rejoint un autre candidat par pur opportunisme.

 

J'ai simplement pris du recul sur la campagne électorale de la présidentielle pour mieux me concentrer sur celle des législatives qui auront lieu les 11 et 18 juin.

 

Force est de constater que cette élection présidentielle était tout à fait gagnable pour la droite et le centre, si les bonnes décisions avaient été prises dès la fin du mois de janvier. L'analyse de la campagne et des résultats montre que les Français souhaitent l'alternance et qu'une campagne sereine et sans affaires aurait permis une victoire incontestable.

 

Emmanuel Macron, s'il réussit son pari de ne pas laisser le Front National virer en tête au premier tour, dispose d'un socle relativement fragile et devra, s'il confirme son succès, composer pour gouverner.

 

Le Front National, après avoir dominé plusieurs élections intermédiaires avec des scores supérieurs à 25% au premier tour, est finalement juste au-dessus des 20% et ne dispose d'aucune dynamique.

 

Les sympathisants socialistes, tiraillés entre la tentation du "vote utile" et la montée de Jean-Luc Mélenchon, ont fini par abandonner leur candidat légitime, Benoît Hamon, qui a pourtant fait marque d'une certaine dignité tout au long de la campagne.

 

Comme le disait Alain Juppé (que j'ai soutenu lors des primaires de la droite et du centre), le 6 mars dernier : "Quel gâchis !".

 

Il convient maintenant de nous tourner vers l'avenir, celui des élections législatives qui auront lieu dans quelques semaines. A nous, sympathisants de la droite et du centre, de nous mobiliser pour obtenir une majorité parlementaire claire et solide, et démontrer ainsi que nos idées sont celles que les Français souhaitent voir mises en œuvre pour réussir l'indispensable redressement de la France.

 

 

A Bessans et en Haute-Maurienne

Au niveau local, je me réjouis de constater qu'une fois encore, les électrices et électeurs, en plus de s'être mobilisés pour aller voter en masse, ont fait preuve de modération. A Bessans, Bonneval-sur-Arc et Val Cenis, François Fillon et Emmanuel Macron sont plébiscités, largement devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

Voilà qui vient couper court à certaines idées reçues selon lesquelles les habitants des villages les plus ruraux et les plus "retirés", sont les plus extrêmes.

On ne peut pas parler de modération en revanche dans d'autres communes de Maurienne (pourtant bien moins excentrées géographiquement), à commencer par la capitale mauriennaise, Saint-Jean-de-Maurienne, où Marine Le Pen termine nettement en tête...

 

Retrouvez les résultats détaillés pour Bessans sur le site Internet communal.

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12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 18:57

Les infirmiers libéraux de montagne sont actuellement confrontés à un problème lié à la facturation de leurs frais de déplacement (indemnités horokilométriques). La Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) de la Savoie souhaite modifier le mode de calcul, en s'appuyant sur des dispositions réglementaires et législatives nationales.

 

Cette mesure, qui peut paraitre louable pour une meilleure maitrise des dépenses, ne prend malheureusement absolument pas en considération les spécificités des zones de montagne.

 

Ainsi, si les nouvelles dispositions sont appliquées, la prise en charge à domicile des patients dans le besoin, en premier lieu les personnes âgées, est menacée. A terme, les cabinets d'infirmiers risquent même de disparaitre de nos territoires ruraux de montagne.

 

Alors que depuis des années, les gouvernements successifs s'accordent sur la nécessité de favoriser le maintien à domicile, cette mesure va totalement à l'encontre.

 

Sans soins à domicile, les personnes âgées devront intégrer des établissements (qui ne sont pas en capacité aujourd'hui d'absorber une plus forte demande et coûtent très cher). Il y a fort à parier qu'aucune économie ne sera réalisée.

 

Les démarches entreprises par bon nombre d'élus locaux et départementaux pour que la position soit revue a permis des avancées récentes.

 

Des réunions entre le Collectif des infirmiers libéraux de montagne et la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) ont permis d'aboutir à un accord : il a été accepté le maintien du système de facturation des frais de déplacement en l'état actuel, et ce jusqu'à la renégociation nationale de la nomenclature, programmée début 2017.

 

Si cette décision est positive pour les infirmiers savoyards, et bien entendu pour les patients, tout n'est pas résolu : l'enjeu sera désormais que les spécificités des zones de montagne soient prises en compte dans la nomenclature nationale, tout en choisissant un système pertinent et viable.

 

La vigilance reste donc de mise sur ce dossier, dont j'ai pu mesurer combien il suscite de vives et légitimes inquiétudes parmi les habitants.

 

Si nos territoires de montagne ont évidemment besoin de projets de développement, tout cela n'a de sens qu'avec l'existence et la pérennisation des services aux personnes les plus élémentaires.

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