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"L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt 

Jérémy TRACQ
Né le 12 janvier 1987 à St-Jean-de-Maurienne
Originaire de Bessans (Savoie - 73)

 

Maire de Bessans


Vice-président de
la Communauté de Communes
Haute-Maurienne Vanoise



Membre du bureau du
Syndicat du Pays de Maurienne



Président de la
Mission Locale Jeunes Pays de Maurienne



Vice-président
du Centre "La Bessannaise"



Adhérent à Les Républicains


Correspondant Local de Presse
pour le Dauphiné Libéré


 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 07:45

Les-Schtroumpfs.jpgEn 1958, le monde découvrait un petit peuple de créatures bleues vivant dans des maisons en forme de champignon au milieu d'une vaste forêt. Le dessinateur Peyo donnait naissance aux Schtroumpfs. Dans un essai paru récemment, Antoine Buéno, écrivain et maître de conférence à Sciences-Po Paris, décortique la société schtroumpfesque. Ils la décrit comme raciste, machiste et antisémite...

 

Qui ne s'est jamais plongé dans l'univers fantastique des Schtroumpfs ? Qui ne s'est jamais laissé prendre par la lecture d'une bande dessinée racontant les aventures du Grand Schtroumpf, de la Schtroumpfette et de tout un village de petits hommes bleus aux prises avec le méchant Gargamel et son chat Azraël ? Les bandes dessinées de Peyo ont bercé bien des générations.

 

Et si à première vue, l'histoire des Schtroumpfs n'est autre qu'un enchaînement d'albums de créatures sympathiques destinés à divertir la jeunesse, Antoine Buéno voit dans cette petite société bien plus que cela.

 

Dans son "Petit livre bleu", il décortique "sérieusement mais sans se prendre au sérieux" l'organisation politique des Schtroumpfs.

 

Voici ses conclusions :

 

1/ La société des Schtroumpfs est totalitaire

 

Le Grand Schtroumpf est le maître absolu du village. En plus du cumul de tous les pouvoirs sans aucun partage, il possède à la fois l'image du chef traditionnel, charismatique et légitime. Vu ses connaissances scientifiques hors norme et son âge, son autorité n'est contestée en aucune circonstance.

 

2/ La société des Schtroumpfs est antisémite

 

Gargamel, l'ennemi juré des Schtroumpfs, est représenté comme laid et sale. Son nez crochu rappelle le représentation du juif telle qu'elle était faite par les nationalistes et les communistes de l'époque. Son tempérament cupide et égoïste s'apparente à des clichés en vogue au début du XXe siècle. Et selon Antoine Buéno "son chat s'appelle Azraël et d'Azraël à Israël le chemin n'est pas long".

 

3/ La société des Schtroumpfs est raciste

 

L'écrivain base cette fois son analyse sur l'album "Les Schtroumpfs noirs". Dans cette aventure, une épidémie frappe le village, tranformant les Schtroumpfs en personnages noirs, ne sachant plus parler et n'hésitant pas à mordre leurs homologues encore en bonne santé. Une représentation tout à fait en phase avec le regard que portaient les blancs sur les Africains au XIXe siècle.

 

4/ La société des Schtroumpfs est machiste

 

Le seul personnage féminin des Schtroumpfs est la Schtroumpfette. Créée par Gargamel pour semer le trouble dans le village, elle rassemble tous les stéréotypes de la gente féminine : exaspérante, superficielle, capricieuse, séductrice, manipulatrice... et même "cul-cul" pour Antoine Buéno.

 

 

De là à affirmer que l'étude réalisée par Buéno fait de Peyo un auteur à interdire, il y a un pas que l'on ne saurait franchir. L'auteur s'est d'ailleurs défendu de vouloir porter atteinte à qui que ce soit.

 

Les réactions ne se sont en tout cas pas faites attendre parmi les fans de la bande dessinée, exaspérés par la publication.

 

Interviewé par l'Express, Thierry Culliford, qui poursuit l'oeuvre de son père Peyo depuis son décès en 1992, a notamment affirmé que son père ne s'intéressait absolument pas à la politique. Et le fait que la Schtroumpfette soit l'unique femme de la BD viendrait des difficultés de son père à obtenir un résultat satisfaisant avec ce personnage.

 

 

Reportage de BFM TV sur l'étude d'Antoine Buéno

 

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