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"L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt 

Jérémy TRACQ
Né le 12 janvier 1987 à St-Jean-de-Maurienne
Originaire de Bessans (Savoie - 73)

 

Maire de Bessans


Vice-président de
la Communauté de Communes
Haute-Maurienne Vanoise



Membre du bureau du
Syndicat du Pays de Maurienne



Président de la
Mission Locale Jeunes Pays de Maurienne



Vice-président
du Centre "La Bessannaise"



Adhérent à Les Républicains


Correspondant Local de Presse
pour le Dauphiné Libéré


 

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Par téléphone : 06 89 49 12 24

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 07:42

 

Larcher.jpgAux alentours de 20 heures dimanche soir, les médias nationaux et régionaux ont quasi unanimement annoncé un moment historique dans l’histoire de la Ve République : pour la première fois depuis 1958, le Sénat basculerait à gauche. Est-ce réel et faut-il y voir un véritable danger pour la droite ?


Suite à son renouvellement partiel, la Chambre Haute du Parlement compte depuis ce lundi 177 sénateurs de gauche sur un total de 348, soit la majorité absolue. Dimanche, les grands électeurs (maires, Conseillers généraux, …) ont choisi pour la première fois d’inverser une tendance jusque là toujours favorable à la droite.

 

Immédiatement, les ténors du PS, candidats aux primaires en tête, se sont réjouis d’une alternance « ne permettant pas au Président de la République de mener sa politique comme il l’entend ».

 

Du côté de l’UMP, si on reconnaissait une forte poussée de la gauche, on évitait soigneusement le mot de défaite. Et pour cause : la majorité sénatoriale s’étend depuis plusieurs années au-delà des limites de la majorité présidentielle. Autrement dit, si en théorie, les sénateurs de gauche sont les plus nombreux, rien n’indique que certains élus du centre et centre-gauche ne choisiront pas de maintenir leur confiance en Gérard Larcher (UMP), qui sera candidat à sa propre succession.

 

Plusieurs élus de droite, dont Jean-Pierre Raffarin, ont évoqué avec sérieux cette hypothèse dès dimanche soir. Et à gauche, on a commencé lundi, au cas où, à dénoncer d’éventuelles manœuvres internes visant à préserver la même présidence.

 

Si Jean-Pierre Bel, l’actuel Président du groupe socialiste au Sénat, semble certes le mieux placé pour occuper le « plateau » dans les prochaines semaines, l’élection du Président de ce samedi 1er octobre sera scrutée avec attention par l’ensemble des spécialistes politiques.

 

Et si le Sénat basculait vraiment à gauche, serait-ce très grave pour la droite ?

 

Certes à sept mois de la présidentielle, ce serait un avertissement fort envoyé à Nicolas Sarkozy et à son gouvernement. La forte poussée de la gauche en est déjà un. Mais cela est tout de même la suite attendue et logique des défaites de la droite aux élections municipales, cantonales et régionales depuis 2008. Forcément, moins présente dans les territoires, la droite l’est également moins au Sénat.

 

Perdre n’est jamais bon pour lancer la dynamique avant des échéances importantes. Mais à l’inverse, le fait que la droite ait enregistré cette fois une défaite symbolique, là où elle n’avait jamais perdu, pourrait pousser les électeurs de droite à se regrouper autour de leurs valeurs et à se mobiliser pour briser la spirale de défaites en 2012 et ne pas se retrouver en forte minorité à tous les échelons.

 

Les électeurs distingueront les sénatoriales des échéances de 2012, et rien ne sera identique, c’est une certitude.

D’abord parce qu’une légitimité tirée directement du peuple n’a rien à voir avec celle donnée par de grands électeurs. Ensuite, car la présidentielle, au-delà des partis politiques, est le rendez-vous entre un homme ou une femme qui défend des idées et le peuple.

Enfin, car chacun sait que l’enjeu de la présidentielle et des législatives est de taille comparé à celui des sénatoriales : la Constitution prévoit qu’en cas de désaccord entre Assemblée Nationale et Sénat sur un projet de loi, c’est la Chambre Basse (l’Assemblée Nationale) qui a le dernier mot.

 

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